Certains vont jalouser ! 10 000 $ par mois via l’enceinte Amazon Echo
Amazon Echo sera disponible en France avant la fin de l’année 2018, l’occasion de s’intéresser à l’écosystème de cette enceinte connectée (beaucoup) plus populaire que Google Home aux Etats-Unis. David Markey, un étudiant américain de 22 ans, raconte son histoire à nos confrères de CNBC. En 2016, il achète l’Amazon Echo, et se met à l’utiliser tous les jours : « J’utilisais Echo pour contrôler les lumières de mon appartement, je m’en servais comme minuteur pour la cuisine ou pour écouter des infos le matin », raconte-t-il. Mais très vite il se retrouve frustré par les commandes limitées de l’assistante vocale Alexa.
Alors il se met à lui apprendre des tours. Ce petit passe-temps finit par se transformer dès 2017 par un jeu, « Word of the Day » (un mot par jour), qui donne chaque jour la définition d’un mot compliqué. Un nouveau « skill » qui plaît : le nombre de commentaires semble alors indiquer que l’application décolle littéralement en termes de popularité. Or il ne gagne pour son travail pas un seul centime. C’est alors que lui vient l’idée d’écrire à Jeff Bezos.
« Pour faire court j’ai dit, ‘Hé, j’adore faire ça, mais j’ai l’impression que c’est super populaire et maintenant je regarde juste les chiffres monter, et je me sent errer, je n’ai pas de but », résume David Markey. Sa missive n’est pas passée inaperçue : Jeff Bezos a fait suivre son mail à un responsable d’Alexa. Quelques entretiens plus tard, Amazon annonce le lancement du programme Alexa Developer Rewards pour payer les développeurs qui créent des « skills » populaires dans les catégories « éducation » et « futilités et accessoires ».
le Juste Prix:
Son application créée trop tôt en est exclue, mais il crée rapidement une variante et une nouvelle « skill » intitulée « Price it Right » (le Juste Prix en Français). Plus tard, un éditeur de jeux, Volley, rachète ses skills tout en continuant de lui verser une partie des revenus du programme. En prime, il obtient un poste dans l’entreprise. Au total, l’affaire lui rapporte la bagatelle de 10 000 $ par mois ! Morale de l’histoire : Amazon Echo est sans doute une plateforme à laquelle il faudra beaucoup s’intéresser. Et plus largement, donner plus d’aptitudes aux assistants vocaux semble extrêmement porteur… Qui sait, ce genre d’histoire pourrait tout aussi bien arriver bientôt à un anonyme de ce côté-ci de l’atlantique !