Depuis quelques jours, Google et Facebook proposent des versions en persan de leurs services et deviennent alors des relais pour les opposants iraniens.
Les autorités iraniennes interdisent aux journaux locaux et étrangers de relayer l’information concernant les manifestations en faveur de Mir Hossein Moussavi. Ainsi, après Twitter les réseaux sociaux comme Facebook et Internet servent de tribunes aux opposants et à leurs soutiens.
Depuis la semaine dernière, Google propose un service de traduction en ligne et supporte les traductions en persan qui est la langue officielle de l‘Iran. Avec ce nouveau service, Google et Facebook peuvent faire parler d’eux davantage en étalant un évènement d’envergure internationale : la crise iranienne (cela démontre encore une fois, la réactivité de ces sites web).
Les autorités iraniennes n’ont pas attendu longtemps pour réagir et ont bloqué les sites comme Facebook ou ont ralentit très fortement les accès. Cependant, elles s’en servent aussi pour communiquer sur Hossein Moussavi et pour le soutenir.